La Guérite du bagne relookée...

Même si le site a quelque peu perdu de ses sensations angoissantes, le travail effectué est remarquable.

Lorsque après avoir écarté les  branches et les ronces, nous découvrions la façade de pierres sans toiture, les fagots encore stockés sous les tuiles de l’appentis, à moitié écroulé, qui abritait les chèvres de la Thérèse, nous étions, alors, saisis par un mélange de peur et d’angoisse qui nous serraient la gorge. A chaque coins des ruines nous nous attendions à voir apparaître les silhouettes de Ducourthial,  Michaud ou Thérèse. Mais tout ça était destiné à disparaître avec le temps.

C'est pour cela que je me permets de féliciter la Municipalité de Roches pour cette initiative. Un énorme bravo aux bénévoles qui se sont attachés à cette tâche.

A ce jour revivent les gros blocs de pierre où venaient s’asseoir mon grand oncle Félix et mon père enfant avec son frère Marcel et bien d'autres des hameaux alentours. C'est encore de la pure émotion...

"La Thérèse est allée chercher ses chèvres. Servez vous"

(merci à Sylvie qui m'a informé de cette restauration)