Antoine avait un frère Charles qui était boulanger à Clugnat. Leur père se prénommait également Antoine. Il était né aux environs de 1645 sous la régence de Marie de Médicis.
Manouvrier à la paroisse de Clugnat, il épouse Jeanne Coq. Il avait deux frères, Léonard le cadet né aux Forges et l'ainé appelé "Jean le vieux" né en Lozère au village de Chastanier. Leur père Jean était né en 1615 à Chastanier sous le règne de Louis XIII. Nous n'en saurons pas plus !...
Les Bruneton de Jouillat seraient donc descendants d'"Auvergnats". Au 17éme siècle une forte migration auvergnate se produit vers le limousin actuel. C'est un peu pour cela que l'on a souvent assimilé les Creusois aux Auvergnats. Quelles sont les raisons de cette migration ? Rien de bien précis, peut-être une chasse aux protestants en vigueur à cette époque dans les Cévennes, le Gévaudan...La plus sérieuse me paraît être celle des "scieurs de long".
Les paysans des monts d'Auvergne afin de palier aux longues périodes d'inactivités hivernales s'engageaient ou se louaient comme scieurs de long. Cette population était écrasée par les taxes et les impots.
De plus chaque scieur de long était cotisé et devait acquitter une taxe d'industrie, calculée en fonction du pécule rapporté.
Les régimes successoraux apportaient une charge supplémentaire, notamment en cas d'héritier universel, contraint de dédommager ses cohéritiers et de régler d'autres dépenses familiales.
C'est peut-être cela qui a motivé dans les années 1640 Jean Bruneton à quitter sa terre de Lozère pour celle de la Marche. D'abord par une migration temporaire puis définitive.
Beaucoup de Creusois de l'Est du département ont la même origine que la famille Bruneton et sont "Auvergnats".